
Le Premier ministre arménien a répété que son gouvernement ne souhaitait pas voir les personnes déplacées de force du Haut-Karabakh quitter l’Arménie au cas où elles n’auraient pas le désir ou la possibilité de retourner chez elles.
Il a également dévoilé un nouveau programme de logement pour les personnes déplacées de force.
Plus de 100 000 personnes déplacées de force du Haut-Karabakh ont trouvé refuge en Arménie après l’attaque azérie de septembre 2023.
M. Pchinian a été interrogé à ce sujet lors de sa rencontre avec la communauté arménienne en Allemagne, où il était en visite dans le cadre de la conférence de Munich sur la sécurité.
Il a été questionné sur les projets du gouvernement concernant les réfugiés, et sur la question de savoir si les personnes déplacées de force retourneraient au Haut-Karabakh ou resteraient en Arménie.
« Notre vision est la suivante : si ces personnes n’ont pas de possibilité réaliste de retourner au Haut-Karabakh, notre politique est de tout faire pour qu’elles restent en Arménie. Nos partenaires occidentaux et étrangers encouragent vivement le gouvernement arménien à accueillir plus de cent mille personnes en l’espace d’une semaine, et ce sans camps de réfugiés. Deuxièmement, nous pouvons dire que la plupart des enfants vont désormais à l’école. Au 31 décembre 2023, 10 000 personnes déplacées de force du Haut-Karabakh avaient déjà trouvé un emploi en Arménie. C’est une bonne chose, mais ce n’est pas tout, car cela représente peut-être trente pour cent du nombre total de personnes employables [déplacées du NK].
Tous les retraités reçoivent leur pension, et nous prévoyons de lancer bientôt un programme de logement, et nous avons tiré deux conclusions importantes au cours des débats : premièrement, ce projet doit être accessible également aux citoyens arméniens, et deuxièmement, nos frères et sœurs qui ont été déplacés de force du Haut-Karabakh, et qui voudraient utiliser ce programme, devraient obtenir la citoyenneté arménienne [comme condition obligatoire du programme] », a déclaré M. Pachinian.





